S’outiller pour mieux planter
RÉSUMÉ DU PROJET
S’outiller pour mieux planter est une boîte à outils numérique qui permet aux gestionnaires des Municipalités et des MRC de conceptualiser, de mettre en œuvre et d’entretenir leurs projets de verdissement et de plantation d’arbres.
La boîte à outils explore toutes les étapes essentielles de la planification d’un tel projet:
🌲Planifier un projet ;
🌻Déterminer une vision et des objectifs ;
🌻Sélectionner et visiter un site ;
🌻Mobiliser l’écosystème des acteur·trice·s ;
🌲Préparer un plan de communications ;
🌲Choisir les essences d’arbres ;
🌲Préparer un plan d’aménagement ;
🌲Préparer votre matériel ;
🌲Préparer votre plan d’entretien ;
🌲Monter un budget et rechercher du financement ;
🌲Organiser la journée de plantation.
Chaque étape est détaillée à l’aide de textes explicatifs, de liens cliquables et d’outils téléchargeables.
Parmi les outils que les utilisateur·trice·s pourront consulter, ils·elles retrouveront une cartographie qui affiche des terrains ayant un potentiel de plantation d’arbres. Cette cartographie, créée par l’équipe du CRE Montérégie, priorise les terrains des MRC, des Municipalités et des Gouvernements, situés en Montérégie, en fonction de certains critères, dont la proximité de corridors écologiques, d’îlots de chaleur, de groupes de populations vulnérables.
Le projet a été réalisé dans le cadre de la démarche Climat de changement qui vise à accompagner les gestionnaires de collectivités dans la mise en place de mesures efficaces, le développement de ressources pour la mise en œuvre d’actions.
Le projet S’outiller pour mieux planter a été élaboré dans un souci de répondre aux besoins des Municipalités et des institutions publiques. Pour ce faire, nous avons formé un comité de projet afin de valider la méthodologie et le contenu de nos outils.
PARTENAIRES financiers
Le projet est réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada dans le cadre de la démarche Climat de changement initiée par le Regroupement national des Conseils régionaux de l’environnement du Québec.
PERSONNE RESSOURCE
NOM DE LA PERSONNE RESSOURCE : Mélodie Charest | Chargée de projets en Milieux naturels
COURRIEL : melodie.charest@crem.qc.ca
TÉLÉPHONE : 450 651-2662 #104
État du projet Élaboration
Avancement du projet
Le projet S’outiller pour mieux planter a été élaboré dans un souci de répondre aux besoins des municipalités et des institutions publiques dans leurs projets de plantation et de verdissement. Pour ce faire, nous avons formé un comité de projet afin de valider la méthodologie et le contenu de nos outils.
- En janvier 2024, nous avons fait une première rencontre afin de présentation le projet aux membres ainsi que valider les besoins des organismes.
- La deuxième rencontre, en mars 2024, a été consacré à la présentation des premiers outils créés en se basant sur les recommandations et les besoins soulignés par les membres.
- Le comité s’est réuni une dernière fois, en mai 2024, afin de valider les outils une dernière fois avant leur dépôt officiel en juin 2024.
- Entre chacune de ces rencontres, un travail de recherche (revue de littérature, entrevues téléphoniques, présence au Forum de la biodiversité de Québec Vert) et de rédaction a été effectué.
Membres du comité
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Estelle Bouchard, Direction de Santé publique de la Montérégie
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Steve Breton, Agence forestière de la Montérégie
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Alexandre Fichon, Ville de Longueuil
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Marilou Goyer, MRC des Maskoutains
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Claudine Lajeunesse, Agence forestière de la Montérégie
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Marylène Lavigne, CISSS de la Montérégie-Est
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Kim Lestage, CISSS de la Montérégie-Est
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Kateri Lescop-Sinclair, ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF)
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Guillaume Letournel, Nature-Action Québec
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Émilie Morasse, CISSS de la Montérégie-Ouest
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Pascal Simard, MRC des Maskoutains
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Julie Tremblay, Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.
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Partenaires experts
- Sarah-Claude Bergeron-Lafontaine, Biologiste et entrepreneure d’Évolu-Vert
- Bruno Chicoine, Ingénieur forestier
Planifier un projet
La clé décisionnelle est un outil qui vous permettra de ne pas oublier les huit étapes et les trois sous-étapes de la création d’un projet de plantation ou de verdissement.
Toutes les étapes de cette clé décisionnelle sont présentées en détail dans les sous-sections suivantes.
Pour aller plus loin, nous vous conseillons la lecture du document Plantation et entretien des jeunes arbres. Écrit par Yaël Haddad et Augustin Bonnardot en 2007, le guide peut également être une excellente ressource pour vous accompagner à toutes les étapes de la planification, la plantation et l’entretien de vos arbres.
Nous débutons avec la première étape, soit la planification de votre projet. Cette première étape est sous-divisée en trois étapes:
🌲Déterminer la vision et les objectifs d’un projet de plantation;
🌲Sélectionner et visiter un site;
🌲Mobiliser l’écosystème des acteur·trice·s.
Déterminer une vision et des objectifs
En identifiant clairement les objectifs de votre projet, il vous sera aisé de déterminer le site à verdir et, éventuellement, vos essences d’arbres. Des objectifs clairs vous permettent également de mieux expliquer l’importance de votre projet auprès de vos partenaires et de vos citoyen·ne·s. Souhaitez-vous combattre des îlots de chaleur ? Remédier au déficit nature ? Améliorer la connectivité écologique ?
Besoin d’inspiration pour définir vos objectifs ? Le Guide de plantation et de soin des arbres d’Arbres Canada liste une série d’objectifs de projet de plantation d’arbres.
Une fois vos objectifs déterminés, vous devez sélectionner votre site de verdissement ou de plantation. Pourquoi choisir vos objectifs avant votre site? Une petite mise en contexte vous permettra de mieux comprendre.
Par exemple, vous choisissez de réduire les îlots de chaleur et d’améliorer le bien-être des personnes âgées de plus de 65 ans dans votre municipalité, vous pouvez, par la suite, prioriser des sites où vivent ce groupe d’âge et qui sont affectés par des îlots de chaleurs.
Si vous choisissez d’améliorer la connectivité écologique, n’hésitez pas à consulter la boîte à outils de l’Initiative québécoise Corridors écologiques qui saura vous accompagner à toutes les étapes!
Sélectionner et visiter un site
Vous avez de la difficulté à cibler un terrain à verdir ? Vous pouvez consulter notre cartographie de terrains municipaux, MRC et gouvernementaux de la Montérégie! Pour en connaître davantage sur nos critères de priorisation et de normalisation, vous êtes invité·e·s à lire notre méthodologie.
Télécharger notre méthodologie
Télécharger notre cartographie
Si vous avez choisi de lutter contre les vagues de chaleur qui accablent les populations défavorisées, nous vous conseillons le guide Chaleur et santé publique: guide municipal de soutien au verdissement par la plantation du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre/Direction de santé publique. Ce guide vous donnera les outils nécessaires pour sélectionner votre site de plantation!
Une fois le site choisi en fonction de vos objectifs, vous devez faire un portrait complet de ce dernier. Ce portrait comporte onze éléments:
🌲Climat
🌸Déterminez la zone de rusticité de votre site. Vous pouvez trouver cette information en accédant à ce lien ou avec l’application mobile Mon arbre.
🌸Déterminez les caractéristiques des précipitations de pluie et de neige ainsi que les variations de température de votre région.
🌸N’oubliez pas les effets des changements climatiques, consultez le portail climatique d’Ouranos.
🌲Microclimat
🌸Déterminez les caractéristiques climatiques du site: Quelles sont les conditions d’ensoleillement ? Quelles sont les sources lumineuses ? Le site est-il exposé à des vents ? Est-il affecté par un îlot de chaleur ?
🌲Géologie et topographie
🌸Déterminez la présence et la profondeur de la roche-mère.
🌸Déterminez la pente du terrain et son orientation.
🌸La carte interactive de Forêt Ouverte vous permettra de visualiser ces éléments.
🌲Sol
🌸Déterminez les caractéristiques physiques: Est-il grumeleux, compact, etc. ?
🌸Déterminez les caractéristiques chimiques: Quels sont son pH et sa salinité ? Quels sont les éléments nutritifs disponibles dans le sol ? Le sol est-il contaminé (sels de déglaçage, etc.) ?
🌸Déterminez les caractéristiques biologiques: Quels sont les micro-organismes présents ? La matière organique est-elle présente en quantité suffisante ?
🌸Questionnez-vous également sur l’historique de votre site!
🌲Hydrologie
🌸Déterminez la gestion des eaux sur votre site: Le site est-il perméable ? L’eau s’infiltre-t-elle dans le sol ? Qu’en est-il des eaux souterraines et des zones inondables ?
🌸Avez-vous un accès facile à de l’eau pour la journée de plantation ?
🌸La carte interactive de Forêt Ouverte vous permettra de visualiser ces éléments.
🌲Faune et flore
🌸Déterminez les animaux (rongeurs, cerfs de Virginie, oiseaux, castors, etc.) et les plantes présentes sur et autour de votre site. Notez également la présence des espèces exotiques envahissantes (EEE).
🌲Législation
🌸Déterminez les normes et les règlements de zonage et d’aménagement du territoire.
🌸Consultez les normes de la CNESST pour que vos travailleur·e·s et vos bénévoles soient en sécurité lors de la journée de plantation.
🌸Consultez notre sélection Normes et règlements pour plus d’information.
🌲Accès et circulation
🌸Déterminez les flux de transport (voitures, machinerie) à proximité.
🌸Déterminez les moments de la journée où les flux de transport sont à leurs maximums.
🌲Bâtiments et infrastructures
🌸Déterminez les contraintes physiques du site: Y a-t-il des contraintes souterraines et/ou aériennes ? Sont-elles permanentes ou temporaires ?
🌸Déterminez si des constructions ou des rénovations sont prévues.
🌸Pour savoir s’il y a des infrastructures souterraines, vous pouvez demander à votre municipalité et faire une demande de plans à Info-Excavation.
🌲Zone d’utilisation
🌸Déterminez les vocations du site.
🌲Expérience et esthétisme
🌸Référez-vous à vos objectifs de projet.
🌲Zone d’utilisation
🌸Déterminez les vocations du site.
🌲Expérience et esthétisme
🌸Référez-vous à vos objectifs de projet.
Sarah-Claude Bergeron-Lafontaine, entrepreneure de la firme de plantation Évolu-Vert, simule avec nous une visite terrain de la cour de l’école Sacré-Cœur à Coaticook. Cette cour d’école primaire a été verdie lors du projet Sous les pavés, chapeauté par le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie. La capsule vidéo vous permettra d’approfondir les 11 éléments énumérés ci-dessus.
Capsule « Réussir sa visite terrain »
Au fil des ans, Mme Bergeron-Lafontaine a peaufiné ses outils pour faciliter la prise et la compilation de ses notes lors de ses visites terrains. Son truc ? Imprimer une carte du site et prendre des notes sur cette dernière avant de transposer le tout au propre sur QGIS, un logiciel de cartographie gratuit.
Mobiliser l’écosystème des acteur·trice·s
Pour assurer la réussite et la pérennité d’un projet de plantation ou de verdissement, il est essentiel de communiquer avec tout·te·s les intervenant·e·s impliqué·e·s dans la gestion du terrain. Pour comprendre l’arborescence des acteur·trice·s, n’hésitez pas à télécharger notre outil Cartographie des acteur·trice·s.
Vous remarquez dans la Cartographie des acteur·trice·s que nous avons réuni des acteur·trice·s dans le groupe « Les incontournables ». Les acteur·trice·s de ce groupe doivent être contactés et impliqués dans tous les projets de verdissement que vous souhaitez entreprendre sur un terrain public ou municipal.
Vous avez mobilisé vos citoyens·ne·s et des bénévoles, mais vous avez encore besoin d’un coup de main pour faire la plantation ou bien pour planifier votre projet ? L’outil Liste des acteurs·trice·s sera atténué vos inquiétudes !
Télécharger la cartographie des acteurs·trices
Télécharger la liste des acteurs·trices
Comment mobiliser vos citoyen·ne·s à toutes les étapes du projet ?
L’urbanisme participatif, au cœur des projets du Centre d’écologie urbaine (CEU), se prête bien à des projets de verdissement et de plantation d’arbres. L’approche permet « un dialogue ouvert et une interaction productive entre les usagers, les experts et les décideurs, et ce, au long du processus » (CEU, 2015).
En effet, contrairement au processus d’aménagement conventionnel, piloté uniquement par des professionnels, l’urbanisme participatif permet aux citoyen·ne·s d’apporter « une perception et une connaissance différentes de celles des experts, enrichissant ainsi l’analyse. Les professionnels sont appelés à compléter le savoir expérientiel des résidents » (CEU, 2015).
Dans son guide L’urbanisme participatif: aménager la ville avec et pour ses citoyens, le CEU fournit tous les éléments pour comprendre et mettre en place cette approche dans votre planification. La Boîte à outils – Urbanisme participatif du CEU vous permet aussi d’explorer certaines activités en lien direct avec elle.
Il existe d’autres approches comme l’approche intégrée du verdissement de Vivre en Ville, qui se veut une approche fédératrice autour d’une vision. Pour en connaître davantage, consultez leur guide Verdir les quartiers, une école à la fois.
Comment recruter des bénévoles et les maintenir mobiliser dans votre projet ?
Le webinaire Mobilisation: stratégies, défis et pistes d’action, de l’organisme 100°, vous présente la recette pour mobiliser des bénévoles. Les intervenant·e·s sont unanimes: pour qu’un mouvement bénévole puisse réussir, vous devez définir clairement votre mission et y revenir à chaque prise de décisions. Parmi les autres ingrédients clés à la mobilisation, on peut compter sur:
🌲Définir la structure de l’organisation (les rôles de tout·te·s, la répartition des tâches);
🌲Créer des liens et des partenariats avec les élu·e·s et les médias de votre région afin de faire rayonner votre projet;
🌲Fournir et nourrir le sentiment d’appartenance et de fierté de vos bénévoles.
Le sentiment d’appartenance crée une cohésion au sein de vos bénévoles, mais il n’est pas suffisant en soi. Vous devez créer un espace sécurisant et vous assurer que tout·te·s aient du plaisir!
En complément de ce webinaire, vous pouvez visionner Recruter et rallier des bénévoles pour donner des ailes à vos projets qui creuse le maintien de la mobilisation des acteur·trice·s.
L’organisme 100° offre des formations gratuites, de moins de 30 minutes, pour parfaire vos connaissances. Leur formation Créer de l’impact grâce à une mobilisation réussie, offerte par Dave Fortin de l’Unité régionale de loisir et sport de la Chaudière-Appalaches, vous permettra de vous sensibiliser à quatre éléments d’une mobilisation, soit:
Définir l’enjeu au cœur de la mobilisation;
🌲Mettre en valeur votre projet grâce au discours;
🌲Identifier les acteurs incontournables à mobiliser;
🌲Prévenir les risques d’une mobilisation.
Interpellez vos élu·e·s !
Vous vous demandez quels sont les pouvoirs des Municipalités et les rôles des élu·e·s et des maires·resses? Vous souhaitez pouvoir porter votre projet auprès de votre Municipalité, mais vous ignorez comment vous y prendre? Les fiches Comment influencer la politique municipale? et Les relations avec les élus.es de l’organisme Réseau Demain le Québec peuvent vous venir en aide.
Le Réseau Demain le Québec offre une panoplie de webinaires et d’outils en ligne afin de soutenir des groupes locaux qui participent à la transition socioécologique. N’hésitez pas à consulter leur site web en cliquant ici.
Préparer un plan de communication
Le plan de communication se crée simultanément à votre mobilisation des acteur·trice·s. La plantation d’arbres et le verdissement changent l’esthétique et, parfois, la fonctionnalité des lieux. Il est crucial de démontrer aux usager·ère·s les bienfaits des nouveaux aménagements afin d’augmenter l’acceptabilité sociale de votre projet.
Nous avons préparé la section Vulgarisation et démystification qui explore certains mythes qui rebutent parfois les acteur·trice·s et les citoyen·ne·s à aller de l’avant avec des projets de verdissement et de plantation d’arbres.
Choisir les essences d’arbres
La sélection d’essences d’arbres est une étape complexe. Comment faire? Il existe plusieurs ressources en ligne qui vous aideront à faire les bons choix, dont l’outil Choisir le bon arbre ou arbuste d’Hydro-Québec et les Fiches descriptives du Carnet horticole et botanique d’Espace pour la vie Montréal.
Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts propose également l’application web Devenir, une carte interactive qui vous permettra de visualiser les « effets anticipés des changements climatiques sur l’habitat futur de 90 espèces d’arbres » (MRNF, s.d.).
Il existe de grandes orientations pour effectuer la sélection de vos essences:
🌲Choisir les essences en fonction des objectifs et des contraintes;
🌲Privilégier les espèces indigènes et bannir les espèces exotiques envahissantes (EEE);
🌲Assurer la diversité.
Choisir les essences en fonction des objectifs et des contraintes
Lors de l’étape Déterminer une vision et des objectifs vous avez affiné le but de votre projet, ce qui influence le choix de vos arbres. Par exemple, si vous souhaitez créer de l’ombrage sur une petite aire de jeu, les arbres à grand déploiement sont à privilégier afin de maximiser les bienfaits de vos arbres.
La norme BNQ 0605-100/2019 R1 sur l’aménagement paysager à l’aide de végétaux propose treize critères pour choisir vos arbres (Chagnon et al., 2019:105):
Le résultat de l’analyse du site;
🌲Le plan d’implantation;
🌲La rusticité;
🌲La provenance géographique de la production et l’acclimatation locale;
🌲Le calibre ou le format;
🌲Le type de produits (contenants, mottes, racines nues, etc.);
🌲Les caractéristiques de croissances et de développement;
🌲Les exigences de culture;
🌲La tolérance aux divers stress environnementaux;
🌲La compatibilité au site à aménager;
🌲La sensibilité des végétaux aux différents phytoravageurs (insectes, maladies, nématodes, etc.);
🌲La biodiversité;
🌲Les services et desservices écosystémiques.
Privilégier les espèces indigènes et bannir les espèces exotiques envahissantes
Les essences indigènes, provenant de semis ou de gaules locaux, sont adaptées « au climat et aux conditions du sol de la région. Plus tard, ces arbres deviennent autonomes et créent des conditions qui permettront à d’autres essences de se développer » (Arbres Canada, s.d.: 7). Aiglon indigo est une ressource en ligne qui peut vous aider à trouver des végétaux indigènes.
Les espèces exotiques envahissantes (EEE) ont été introduites sur le territoire québécois et ont la propriété de se propager très rapidement et nuire à la biodiversité et la diversité fonctionnelle de leur milieu d’accueil.
Afin de vous aider à reconnaître les EEE, certaines ressources en ligne existent, comme cet article d’Éco Habitation et celui de Conservation de la Nature Canada. La fiche technique de Québec Vert, Je te remplace, sera également vous aider!
Bruno Chicoine, ingénieur forestier, se penche dans cette capsule web sur les effets néfastes de l’érable de Norvège, une EEE encore vendues en pépinière.
Capsule » Choisir ses arbres et ses végétaux »
Assurer la diversité
Avoir plusieurs espèces d’arbres, avec des caractéristiques biologiques différentes, vous donne une clé pour la résilience des arbres aux changements climatiques (Fondation David Suzuki et Habitat: 7; Paquette et Messier, 2016).
Il existe une multitude de manières de mesurer la diversité des espèces. L’une d’elles est la diversité fonctionnelle. Comment cela fonctionne ?
Lorsqu’une communauté d’arbres est composée d’essences similaires, les arbres se font compétition pour détenir les mêmes ressources. La communauté est susceptible face à des stress biotiques. À l’inverse, si elle est composée d’une diversité d’espèces qui se partage différentes ressources, la communauté peut être résiliente à différents stress. C’est ce qu’on appelle la diversité fonctionnelle (Paquette et Messier, 2016).
La règle de Santamour peut vous aider à déterminer le ratio d’espèces à planter (Paquette et Messier, 2016). Selon cette règle, il ne faut jamais planter, dans un secteur donné, plus de:
🌲10% de la même espèce;
🌲20% du même genre;
🌲30% de la même famille.
Pour savoir quelles essences d’arbres plantées, en respectant cette règle, consultez le recensement de végétaux à proximité de votre site que vous avez réalisé lors de votre visite terrain. Le guide Diversification des forêts urbaines: une approche basée sur les groupes fonctionnels du Centre d’étude de la forêt (CEF) peut aussi vous être utile.
Comment choisir le bon arbre en pépinière ?
Comment savoir si l’arbre en pépinière est en santé? Comment bien protéger l’arbre jusqu’à sa plantation? Les ressources en ligne d’Espace pour la vie Montréal peuvent vous aider à répondre à ces questions-là! Nous vous suggérons de consulter cette ressource juste ici.
Il existe plusieurs choix de type de calibres d’arbres en pépinière. Comment choisir le bon type ? Référez-vous à vos objectifs. Une gaule, aussi désignée sous le terme de « jeune arbre » mesurant de 1 à 3 mètres de haut, permet d’avoir un impact visuel immédiat sur votre site. Cependant, de la machinerie peut être nécessaire pour creuser la cavité et y déposer l’arbre!
Si vous souhaitez créer un projet où vos citoyen·ne·s mettent les mains à la pâte, des semis sont beaucoup plus faciles à planter avec une simple pelle.
Est-il mieux de planter un jeune arbre ou un semi? Contrairement à certaines croyances, la plantation de semis a un taux de survie plus élevé que la plantation de gaules. Pourquoi? Ils réussissent à envoyer leurs premières racines profondément dans le sol. Ainsi, les semis grandissent rapidement et, à moyen terme, rejoignent la taille des jeunes arbres plantés au même moment.
Cependant, bien que les semis requièrent moins d’entretien, ils sont vulnérables au broutage et leur impact visuel tarde à se manifester contrairement aux gaules.
Curieux de peser le pour et le contre entre le semi et le jeune arbre? Rendez-vous à la page 10 et 11 de ce guide d’Arbres Canada.
Préparer un plan d’aménagement
Vous possédez maintenant tous les éléments pour aller à la table à dessin. À l’aide d’un logiciel de cartographie, comme QGIS, ou directement sur une carte imprimée de votre site, vous devez localiser l’emplacement de vos végétaux et de vos aménagements.
Gardez en tête les objectifs de votre projet. Vous souhaitez ombrager une aire de jeu ? Dans votre plan d’aménagement, vous devez vous assurer d’orienter vos arbres à grand déploiement vers le sud.
C’est également le bon moment de relire le portrait de votre terrain. Vous avez découvert que le site a subi de la compaction importante ? Ce genre d’éléments influencent grandement le design de votre aménagement.
Bruno Chicoine, ingénieur forestier, montre dans la capsule « Réfléchir au design de votre aménagement » comment intégrer les contraintes physiques de votre site dans l’élaboration de votre plan d’aménagement!
Capsule » Réfléchir au design de votre aménagement «
Assurez-vous de consulter notre section Normes et règlements avant d’entamer votre plan d’aménagement. Des conseils pratiques y sont listés.
Préparer votre matériel
Vous êtes à quelques jours ou semaines de votre journée de plantation d’arbres! Vous devez faire une liste de tous vos besoins de matériaux, ce qui comprend vos arbres, votre paillis, votre matière organique, mais également vos besoins en termes d’effectifs pour réaliser la plantation.
Votre portrait de votre terrain est également utile lorsque vous dressez votre liste de vos besoins. Sol minéralisé, gazonné ou contaminé: vous devez prévoir de remettre le sol en santé avec de la terre à jardin et du compost avant de planter vos arbres.
Lors de votre visite terrain, vous avez peut-être noté la présence d’espèces exotiques envahissantes (EEE). Vous devez réaliser le contrôle de ces espèces avant d’entamer votre plantation d’arbres et de végétaux Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) et Nature-Action Québec vous proposent des ressources en ligne qui sauront vous appuyer dans vos démarches de contrôle.
Préparer votre plan d’entretien
La plantation, c’est bien; mais l’entretien, c’est mieux! Il est essentiel d’entretenir les arbres qui sont présents sur votre territoire afin d’assurer le maintien de la couverture arborescente.
De manière générale, lorsqu’un arbre est planté, il doit être entretenu minimalement 1 fois par année pendant 5 ans. Par la suite, vous devez vous assurer de réaliser des coupes de formation tout au long de la vie de votre arbre.
Vous pouvez télécharger notre Plan d’entretien afin de vous aider à construire votre propre plan pour les 5 prochaines années. Cet outil vous propose plusieurs équipements et techniques. Mal utilisés, les équipements de protection peuvent nuire à votre arbre. Nous vous invitons à lire attentivement les recommandations formulées dans le plan d’entretien.
Télécharger un Plan d’entretien
Dans la capsule web « Entretenir vos arbres pour maximiser leur vie« , Bruno Chicoine, ingénieur forestier, nous livre certains conseils pratiques pour bien entretenir vos arbres.
Capsule « Entretenir vos arbres pour maximiser leur vie »
Monter un budget et rechercher du financement
Nous vous conseillons d’utiliser notre outil de budget pour faire une estimation du coût des travaux de plantation et d’entretien de vos arbres.
Télécharger un modèle de budget
🌲Plusieurs aides financières sont ouvertes à vous:
🌲Programme de reboisement social d’Arbre-Évolution (plus d’information disponible ici);
🌲Fonds des municipalités pour la biodiversité (plus d’information disponible ici);
🌲Fonds des solutions climatiques axées sur la nature (plus d’information disponible ici);
🌲Fonds municipal vert (plus d’information disponible ici);
🌲Fonds pour dommages à l’environnement (plus d’information disponible ici);
🌲Programmes d’aide financière pour les projets contribuant à la mise en place de la Trame verte et bleue (plus d’information disponible ici);
🌲Programme OASIS (plus d’information disponible ici);
🌲Verdissement des cours d’école (plus d’information disponible ici).
Organiser la journée de plantation
Vous y êtes presque! Tout est sur papier, il ne reste qu’à concrétiser le tout! Le Carnet horticole et botanique d’Espace pour la vie Montréal vous propose les étapes de plantation d’arbres et d’arbustes en fonction de l’état de votre plant lorsque vous en faites l’acquisition. En effet, les techniques de plantation diffèrent en fonction du type d’arbre que vous avez choisi. La norme BNQ 0605-100/2019 R1 sur l’aménagement paysager à l’aide de végétaux vous propose les différentes techniques dans son guide. Vous pouvez les retrouver en téléchargeant cet outil:
Télécharger nos techniques de plantation
Cette courte capsule vidéo de la Soverdi résume les grandes étapes pour bien planter votre arbre, n’hésitez pas à la visionner.
Prenez note que tout moment de l’année n’est pas nécessairement propice à la plantation de tous les types d’arbres:
Végétaux à racines nues
Du dégel jusqu’à l’éclosion des bourgeons (mi-avril à la mi-mai)
Conifères
Du dégel du sol jusqu’au début de la croissance des nouvelles pousses en juin OU à partir de la mi-août jusqu’au premier gel
Végétaux en mottes
Du dégel printanier jusqu’au gel du sol à l’automne
Végétaux en contenants
Du dégel printanier jusqu’au gel à l’automne
Choisir le mauvais moment pour planter un arbre peut nuire à sa survie. Bruno Chicoine, ingénieur forestier, met la lumière sur certaines erreurs courantes commises lors de la plantation d’arbres dans la capsule Réussir la plantation de vos arbres en 4 conseils!
Capsule « Réussir sa journée de plantation »
Lors de votre journée de plantation, vous allez générer une quantité importante de sacs de terre et de paillis ainsi que de pots en plastique. Il est important de réfléchir à la gestion de vos matières résiduelles (GMR) dans votre ordre du jour.
Certains centres de jardins reprennent les pots, informez-vous auprès du fournisseur de vos plantes. Si vous souhaitez réutiliser vos pots pour d’autres projets, assurez-vous de les tremper dans un mélange 50/50 eau/vinaigre afin de « éliminer toutes les bactéries avant l’entreposage [de vos contenants] » (Guillot, 2022).
Vos sacs de terres et de paillis sont-ils recyclables ? Vous pouvez faire une petite expérience: «tentez de [les] étirer en poussant au travers avec votre pousse. Si le plastique s’étire aisément, cela signifie qu’il se recycle. Dans le cas contraire, il va à la poubelle» (Régie de récupération de l’Estrie, 2019). Dans tous les cas, avant de disposer vos sacs dans votre bac, mettez tous vos sacs dans un seul afin d’éviter leur éparpillement.
Vous pouvez consulter la section Qu’est-ce qui va dans le bac? du site RECYC-QUÉBEC pour vous aider.
Fiches et études de cas
Vous souhaitez verdir une cour d’école, aménager une microforêt ou bien un jardin intelligent ? Télécharger nos trois fiches d’études de cas ou consultez-les en annexe pour vous familiariser avec les particularités de ces sites.
Vulgarisation
Dans cette section, nous nous penchons sur certains mythes et fausses idées entourant les projets de verdissement et de plantation d’arbres.
Un arbre, un investissement ou une dépense ?
Un arbre est un investissement. Un bon moyen pour démontrer cette affirmation est d’exposer les services écosystémiques offerts par les arbres.
Il existe deux grandes catégories de services écosystémiques, les services fonctionnels (séquestration de carbone, évitement des eaux de ruissellement, amélioration de la qualité de l’air, etc.) et les services structurels (stockage du carbone, contribution esthétique, impact sur le bien-être et sentiment d’appartenance). Concrètement, ça ressemble à quoi?
Le Parc Jean-Drapeau estime que ses 16 963 arbres lui offrent 68 235 $ de services écosystémiques par an (Tison, 2022):
🌲12 744 $/an, séquestration de carbone;
🌲50 771 $/an, amélioration de la qualité de l’air;
🌲4 720 $/an, limitation de l’eau de ruissellement.
La Ville de Candiac calcule que ses 16 016 arbres lui fournissent 64 092 $ de services écosystémiques par an (Habitat, 2022):
🌲24 034 $/an, séquestration de carbone;
🌲4 900 $/an, évitement des eaux de ruissellement;
🌲35 158$/an, amélioration de la qualité de l’air;
🌲et 1 117 730 $, stockage du carbone.
La Ville de Québec peut compter sur ses 103 267 arbres municipaux pour lui fournir 3 029 088 $ de services écosystémiques par an (Wood et al., 2018):
🌲1 542 099 $/an, séquestration de carbone;
🌲388 309 $/an, évitement des eaux de ruissellement;
🌲1 098 680 $/an, amélioration de la qualité de l’air;
🌲et 55 919 064 $, stockage du carbone.
En 2011, une étude de la Ville de Charleston, aux États-Unis, estimait que la plantation et l’entretien d’un arbre coûtaient 35 $ US. Cependant, les services écosystémiques fournis par cet arbre s’élèvent à 47 $ US (Vivre en Ville, 2014).
Les arbres fruitiers, une bonne ou une mauvaise idée?
Les risques d’allergies et de piqûres d’insectes rebutent certaines communautés à planter des arbres fruitiers. Mais doit-on rejeter la possibilité d’inclure ces essences pour autant?
Près de 20 % de la population européenne et nord-américaine est touchée par les allergies saisonnières, une tendance qui est à la hausse avec les changements climatiques (Leblanc, 2022).
Le pollen des arbres est en partie responsable des allergies, mais quelles sont les espèces les plus allergènes? À l’exception du pollen du bouleau, les impacts des essences d’arbres sont peu documentés et, lorsqu’ils le sont, les critères d’allergénicité sont peu précis et rigoureux (Leblanc, 2022). La Chaire de recherche sur la forêt urbaine travaille sur une large étude sur les pollens urbains afin de pallier ce manque.
Est-ce que les arbres fruitiers contribuent au problème de santé publique? Non! Au contraire, ils sont une partie de la solution!
Les arbres mâles, également désignés sous le terme « anémophile », produisent du pollen qui est transporté dans un rayon allant jusqu’à 1 km par le vent. De l’autre côté,
les arbres femelles, désignés sous le terme « entomophile », sont des arbres qui produisent des fleurs et des fruits. Ce sont principalement les insectes qui transportent leur pollen. En effet, leur pollen est trop lourd pour voyager sur de longues distances avec le vent (Hodgson, 2020; Leblanc, 2022).
Dans un article de Québec Science, on apprend que « par paresse urbaine, la norme veut qu’on ne plante que des arbres mâles dans les villes pour éviter d’avoir à ramasser les graines et les fruits qui tombent au sol. Comme la proportion de mâles est exagérée, la quantité de pollen l’est aussi, comparativement à une distribution mâle/femme plus « naturelle » » (Leblanc, 2022). C’est d’ailleurs ce que les scientifiques appellent du sexisme botanique.
L’augmentation d’arbres femelles se présente comme une excellente option pour remédier au problème de santé publique. En effet, l’augmentation de la diversité fonctionnelle et des groupes fonctionnels des arbres permettent d’atténuer les effets néfastes du pollen.
L’éducation auprès des jeunes (et des moins jeunes!) pour reconnaître les abeilles, les guêpes et les bourdons est un moyen de sensibiliser la population à cette petite faune et à leurs comportements. Certaines ressources en lignes peuvent vous aider, comme le site web d’Espace pour la vie Montréal et celui de Ville en Vert.
Les enfants peuvent se blesser en lançant des fruits sur leurs camarades, les arbres fruitiers ne sont pour autant pas prohibés dans les cours d’école au Québec comme en France. Pour contrer ce risque, la Cour d’administration d’appel de Bordeaux en France propose que du personnel assure la surveillance des lieux afin d’assurer la sécurité des enfants (SMACL, 2015).
En bref, les bienfaits des arbres fruitiers ne sont pas à négliger: « Avec une très faible emprise au sol, il présente un fort impact à la fois sur l’espace (le cadre de vie), sur l’écosystème, sur la santé (production saine et locale) et sur les liens sociaux. Plus que tout autre arbre, l’arbre fruitier est générateur d’interactions entre les citadins » (Jardins de France, s.d.).
Vous cherchez des idées d’arbres fruitiers à faire pousser? Cette ressource en ligne vous propose quelques essences, vous pouvez y accéder en cliquant ici.
Pour quelques astuces d’entretien et de plantation d’arbres fruitiers, nous vous conseillons de consulter cette page web du gouvernement du Québec.
Les végétaux: un danger pour nos jeunes ?
La sécurité des jeunes est une préoccupation dans l’élaboration de ce type de projets: « [Les] recoins et les zones masquées pourraient cacher des méfaits, ou bien les enfants pourraient se blesser avec les végétaux » (Vivre en ville, 2014).
Un choix judicieux des végétaux permet d’augmenter la quantité de végétaux dans une cour d’école sans nuire à la surveillance: « Afin d’augmenter la visibilité à l’intérieur de la cour verdie, il est impératif d’éviter les angles morts, les secteurs où la végétation, notamment les arbustes, créerait une zone à l’abri des regards […]. Afin d’assurer une visibilité sur l’ensemble de la cour, il est possible d’opter pour des arbres ayant un dégagement latéral au niveau du tronc, comme les essences à port globuleux ou étalé » (Vivre en ville, 2014).
De plus, il ne faut pas sous-estimer l’effet régénérateur des végétaux sur le psychisme des enfants, ce qui contribue à l’atténuation des états psychologiques qui mènent à l’acte violent.
Lorsque les jeunes participent à l’élaboration d’un projet de verdissement ou de plantation d’arbres, ils développent un sentiment d’appartenance, ce qui prévient les actes de vandalisme et de destruction des végétaux (Vivre en ville, 2014).
Vrai ou faux: les racines arbres peuvent-elles blesser les fondations et les tuyaux?
Le système racinaire des arbres est gélatineux. Dès qu’une racine rencontre une contrainte physique, elle change de direction. Cependant, s’il y a une fissure dans un tuyau souterrain ou les fondations d’une maison, les racines peuvent s’y infiltrer !
Les arbres peuvent avoir un impact sur les fondations des maisons, mais leurs racines ne sont pas les responsables. En s’abreuvant en eau, les arbres assèchent les sols argileux. Ainsi la charge des habitations est moins bien supportée et, dans ce cas précis, des fissures apparaissent dans les fondations.
Normes et règlements
Le règlement d’urbanisme et le zonage de certaines municipalités peuvent encadrer plusieurs éléments de votre plan d’aménagement et de votre sélection d’essences d’arbres, dont le triangle de visibilité, les essences d’arbres bannies, le nombre minimal et/ou maximal de cases de stationnement par usager, etc. Vous devez faire une lecture attentive du règlement d’urbanisme de votre municipalité dès que vous avez choisi votre site.
Si vous comptez réaliser un projet de verdissement sur les terres du domaine de l’État, il vous fera une entente avec le ministère propriétaire. La section 2.3 du guide Chaleur et santé publique: guide municipal de soutien au verdissement par la plantation du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre/Direction de santé publique vous donne les procédures de demande d’autorisation pour la plantation d’arbres sur les emprises routières du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) et d’Hydro-Québec.
Dans le même ordre d’idée, si vous comptez réaliser votre projet sur un territoire agricole protégé, vous aurez besoin d’une autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTA).
Il est important de garder en tête la Norme canadienne CAN/CSA Z614 sur les aires et les équipements de jeu lors de l’élaboration de votre plan d’aménagement si vous comptez planter des arbres dans une cour d’école ou un parc. Cette norme « constitue assurément une bonne pratique, puisque, en cas de poursuite judiciaire, les juges se basent sur cette dernière pour rendre leur décision » (Gouvernement du Québec, s.d.). Le respect de cette norme permet d’éviter près de la moitié des risques de blessures (Gouvernement du Québec, s.d.)!
Il existe quelques normes qui peuvent vous aider dans l’élaboration de votre projet. Le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) a publié en 2019 la BNQ 0605-100/2019 R1 sur l’aménagement paysager à l’aide de végétaux qui explore une panoplie de sujets essentiels à maîtriser lorsqu’on entreprend un projet de plantation d’arbres ou de verdissement:
☘️ Comment réaliser un échantillonnage et une analyse du sol ?
☘️ Comment planter un arbre en fonction de son type ?
☘️ Comment réaliser un suivi post-plantation ?
☘️ Comment bien disposer le matériel d’entretien lorsqu’il est nécessaire ?
Conviviale et vulgarisée, la norme BNQ 0605-100/2019 R1 sur l’aménagement paysager à l’aide de végétaux répond à toutes vos questions!
La norme BNQ 0605-2000/2020 sur l’entretien arboricole et horticole vous appuie dans vos décisions quant à l’élagage, la gestion de blessures et l’entretien de différents végétaux.
Le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) a publié, en 2013, la norme BNQ 3019-190/2013 qui vise la lutte aux îlots de chaleurs urbains et l’aménagement des aires de stationnement. Destiné aux concepteur·trice·s, ce guide offre un portrait des îlots de chaleurs urbains au Québec dans les stationnements et des suggestions pour remédier au phénomène par la végétation. Vous pouvez consulter la norme BNQ 3019-190/2013 gratuitement en ligne.
Bibliographie
Consultez le Guide S’outiller pour mieux planter pour prendre connaissance de l’ensemble des sources consultées afin d’élaborer ce document.
Documents à consulter
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Guide « S’outiller pour mieux planter »
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Fiche « Un projet de jardins intelligents »
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Fiche « Un projet de microforêt Miyawaki »
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Fiche « Un projet de verdissement de cour d’école »
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Carte de priorisation des terres publiques de la Montérégie selon le potentiel de retombées environnementales et sociales d’une activité de plantation
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Notre méthodologie de priorisation de la cartographie
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Capsule « Réussir sa visite terrain »
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Capsule » Choisir des arbres et végétaux »
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Capsule « Réfléchir au design de votre aménagement »
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Capsule « Entretenir ses arbres pour maximiser leur vie »
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Capsule « Réussir sa journée de plantation »
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Capsule de la Soverdi
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La clé décisionnelle
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Cartographie des acteurs·trices
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Liste des acteurs·trices
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Modèle de plan d’entretien
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Modèle de budget
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Fiches techniques de plantation
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